dimanche 1 septembre 2013

La machine à différences, W. Gibson & B. Sterling

Les critiques littéraires, c'est vous aussi qui les faites. Ce mois-ci, Raphaël nous parle de La machine à différences, de William Gibson et Bruce Sterling.

La machine à différences
William Gibson et Bruce Sterling
Robert Laffont, 2010
Cote : SF GIB







Résumé :
Que se serait-il passé si le mathématicien Charles Babbage avait pu, au milieu du XIXe siècle, construire les machines à différences, ces « ordinateurs à vapeur » qu'il avait imaginés ? Trois destins liés autour de cette invention s’entrechoquent sur fond de complots internationaux. Qu’en est-il exactement ?

Critique
"Je ne m’étais pas particulièrement préparé à me plonger dans un univers avant de lire ce livre. C’est sans doute ça qui m’a le plus surpris en la décortiquant, phrase par phrase et morceau par morceau. La science-fiction est parfois difficile à aborder sans notions scientifiques de bases (que personnellement, je n’ai pas), mais ici l’aspect romanesque prend le pas sur la science. On se perd avec joie dans un Londres « steampunk », où on s’attend presque à croiser Jane Austen au volant d’un bolide à vapeur. On admire les descriptions d’un monde enfumé dont on finit par regretter l’inexistence. On y retrouve des références à peine cachées aux romans « de genre », aux James Bond et autres SAS, en passant par les récits de Jules Verne, et c’est un vrai plaisir. Quand à la construction en trois parties du roman, elle pourrait gêner car elle est un peut trop nette, mais en réalité elle facilite la lecture.
Comme souvent dans les uchronies, ces romans qui posent la question du  «et si ?», il y a une idée de fond, une morale. Les auteurs de celui-ci se focalisent vraiment sur l’importance de l’Information dans notre monde. Même si le texte date de 1991, je ne peux que faire le lien avec l’importance actuelle d’Internet et de son influence sur la circulation de l’information. Au final c’est un bon moyen d’aborder la Science-Fiction, et pour les initiés de l’approfondir."


Raphaël (21 ans)

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