mercredi 28 juin 2017

Portrait : Constance l2d




Constance est allée plusieurs fois au Canada pour y voir sa famille. Elle a aussi passé deux semaines dans un summer camp à Algonquin Park où elle a vécu avec des Canadiens, mais aussi des Américains et des gens de toutes nationalités. À l'occasion de ces séjours, elle a pris de nombreuses et belles photographies. Elle nous en livre quelques-unes.





Quelles régions et villes as-tu visité ? 
J'ai visité le Québec, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique et les villes de Québec, Montréal, Ottawa, Kingston, Toronto, Edmonton, Calgary... Les lacs en Alberta et en Colombie-Britannique sont vraiment magnifiques.

Quels souvenirs gardes-tu de ton séjour ?
Je garde de très bons souvenirs de mes séjours au Canada et j'aimerais beaucoup y étudier.

As-tu mangé de la poutine ?
Oui j'en ai mangé souvent et de différents types : au boeuf ou au porc effiloché, à la jardinière de légumes, au lard fumé, au poulet...

Qu'as-tu apprécié durant ton séjour ?
J'ai beaucoup aimé le sens de l'accueil des Canadiens et la beauté de la nature qui n'est pas défigurée.

As-tu retenu une expression québécoise ?
Je peux prendre le char pour aller acheter du bœuf séché chez le dépanneur ?

Que recommandes-tu particulièrement de visiter ?
Le Banff National Park, la Gaspésie, le musée des civilisations à Ottawa...






mardi 27 juin 2017

ZOOM sélection (livres)

BATAILLE CONTRE LA MALADIE

Cancer du sein. À l'annonce du terrible diagnostic en février 2014, Lili n'a que vingt-neuf ans. Loin de se laisser abattre, la jeune femme décide de mettre à profit ses compétences de graphiste pour créer un blog adapté en BD et y raconter son combat contre la maladie sous forme de dessins humoristiques. Un véritable « massacre orchestré » est mis au point pour éradiquer la tumeur surnommée Günther.

Sc. et ill. Lili Sohn
Michel Laffon, 2014 à 2016
Cote : BD SOH G1 à G3




RETRAITE HUMORISTIQUE

Créée en 1996, la série Ben a gagné le coeur de milliers de lecteurs partout dans le monde. Bien que le personnage principal soit un retraité, Daniel Shelton va bien au-delà des stéréotypes relatifs aux personnes âgées. Il retranscrit avec beaucoup d'humour et de sincérité les moments simples du quotidien d'une famille. 

Sc. et ill. Daniel Shelton
Les 400 coups, 2008 à 2012
Cote : BD SHE




INDÉPENDANCE

Michel Rabagliati raconte ici les aventures estivales de Paul qui décroche un emploi, moniteur dans un camp de vacances. Ce dernier va apprendre au cours de l’été à dominer ses angoisses et ses peurs, à vivre en collectivité et à s’épanouir. Un témoignage éblouissant sur la transition entre l’enfance et l’âge adulte.

Sc. et ill. de Michel Rabagliati
La Pastèque, 2002
Cote : BD RAB P2




ENQUÊTE SCOLAIRE

Marin s'est fait voler son sandwich, celui du lundi au jambon-cheddar-laitue, son préféré ! Quel malfaisant a pu commettre un acte aussi cruel ? Le mardi, c'est le jour de son deuxième sandwich préféré : celui au thon que sa mère prépare avec sa fameuse mayonnaise et des tomates séchées. Pour ne pas mourir de faim, Marin décide de tendre un piège au voleur...

André Marois, ill. de Patrick Doyon
La Pastèque, 2014
Cote : J MAR




SAGA FAMILIALE

Au Québec en 1930, Gabrielle est mariée depuis dix ans et vit heureuse avec ses six enfants. Mais aux yeux de son entourage, son bonheur est suspect car à cette époque, l'Eglise précise que l'Homme doit suivre ses devoirs et un code strict dans lequel le bonheur n'est pas prévu. Gabrielle ne se soumet pas au code de cette société et espère changer le monde autrement que par des prières.

Marie Laberge
Anne Carrière, 2003
Cote : R  LAB G1 à G3




RETOUR AU PAYS

1919. Une vieille Indienne Cris, voyage en canoë depuis l'Ontario pour accueillir un jeune soldat qui a survécu à la guerre. Mais à sa surprise, c'est son neveu et seul parent Xavier, qu'elle tenait pour défunt, qui descend du train. Elle tente alors, en le ramenant chez elle à travers les étendues sauvages, de sauver ce garçon infirme et morphinomane qui a pris l'identité de son ami Elijah.

Joseph Boyden
Albin Michel, 2006
Cote : R BOY

ZOOM sélection (films)

PORTRAIT D'UNE VILLE

Prenant la forme d'un faux documentaire en noir et blanc, ce film expérimental aux accents surréalistes traite de la ville dont le réalisateur est originaire, Winnipeg. Mélangeant légende, histoire, et critique mordante avec des visions oniriques et des sujets plus personnels, le film explore les questions liées à l'attachement de Guy Maddin pour cette ville où il réside.

Réal. Guy Maddin, 2007
Cote : F MAD




L’ÉVANGÉLISTE REVISITÉ

Daniel Coulombe, un jeune acteur doué et marginal, doit interpréter le rôle du Christ dans un spectacle sur la Passion que monte un curé de Montréal, le père Leclerc. Il est chargé de moderniser l'intrigue et de recruter d'autres comédiens. Le spectacle est salué par la critique enthousiaste mais diversement apprécié par les autorités religieuses.

Jésus de Montréal
Réal. Denys Arcand, 1889
Cote : F ARC




AUTODESTRUCTION

Une mère, veuve, hérite de la garde de son fils, un adolescent impulsif et violent. Au cœur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

Mommy
Réal. Xavier Dolan, 2014
Cote : F DOL




PATERNITÉ

David Wozniak, éternel adolescent de 42 ans, apprend qu'il est le géniteur anonyme de 533 enfants, dont 142 souhaitent le retrouver. En effet, entre 1988 et 1990, David a donné son sperme sous le pseudonyme de Starbuck. Livreur pour la boucherie familiale, il est également poursuivi par des gangsters parce qu'il leur doit la somme de 80 000 $. Enfin, sa petite amie Valérie est enceinte de son enfant mais pense qu'il n'est pas assez mûr pour être père.

Starbuck
Réal. Ken Scott, 2011
Cote : F SCO




CRISE D’IDENTITÉ 

De 1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, des Pink Floyd, des Rolling Stones et de David Bowie, entre les promenades en moto pour impres-sionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire...

C.R.A.Z.Y.
Réal. Jean-Marc Vallée, 2005
Cote : F VAL




SECRETS DE FAMILLE

À la suite du décès de leur mère, Jeanne et Simon se voient remettre deux lettres par leur notaire. L'une qu'ils doivent donner à leur père qu'ils n'ont jamais connu et qu'ils croyaient mort, et l'autre à leur frère dont ils ignoraient l'existence. Commence alors pour les jumeaux une longue quête vers leurs origines et la découverte de la vie de leur mère.

Incendies
Réal. Denis Villeneuve, 2010
Cote : F VIL


vendredi 23 juin 2017

Témoignages : des frenchies au Canada

L'équipe de ZOOM a recueilli des témoignages d'expats, d'étudiants ou de touristes ayant visité le Canada. Et tous s'accordent à dire que les Québécois sont accueillants, les paysages magnifiques et la poutine délicieuse ! (ah non pas ça...) Peut-être que ça vous donnera envie d'y faire un tour ?

Tamara est restée un mois à Montréal en 2010.
Quels souvenirs gardes-tu de ton séjour ? 
Des parcs immenses, des écureuils partout, des avenues interminables, une vraie vie souterraine et des gens très accueillants ! Et les brunchs !
As-tu mangé de la poutine (plat typique et copieux) ? 
Oh que oui ! On m'en avait tellement parlé ! C'est bon, mais qu'est-ce que c'est riche ! 
Qu'as-tu apprécié durant ton séjour ?
 C'est très vivant, les gens sont chaleureux et surtout j'adore leur accent et leurs expressions.
Qu'as-tu le moins apprécié ? 

De la pièce de théâtre au film - Juste la fin du monde

LA PIECE DE THEATRE


Juste la fin du monde
Ecrit par Jean-Luc Lagarce, 2000
Cote : 842 LAG (Pôle Littératures et Langues)



De Kafka à Stieg Larsson, l’auteur de la trilogie Millénium, nombreux sont les auteurs qui ne purent apprécier la notoriété de leur vivant. Jean-Luc Lagarce est l’un de ceux-là. Mort du SIDA en 1998 à l’âge de 38 ans, ce Franc-comtois fut pourtant un auteur prolifique. En seulement 20 ans, il rédigea plus de 25 pièces de théâtre, et un Journal de sa vie, aujourd’hui étudié jusque dans les lycées. Dramaturge, il fut aussi metteur en scène de ses propres pièces, et de celles d’auteurs qu’il admirait, comme Eugène Ionesco. Mais c’est véritablement son style inimitable qui le propulse comme auteur-phare des années 1990/2000. Il ne faut pas oublier qu’il est, aujourd’hui, l’auteur de théâtre français contemporain le plus joué dans l’Hexagone, et à l’international ! 

Ce qui fait de Lagarce un écrivain à part entière c’est sûrement sa pratique de la langue française, une écriture précise et juste. La poésie qui transparaît de Juste la fin du monde est sans nul doute la plus représentative de l’ensemble de son œuvre, comme si ce

jeudi 22 juin 2017

Expressions et mots québécois

De plus en plus de jeunes sont attirés par le Québec, que ce soit pour les études, les stages ou les voyages. Et ça vaut le détour ! Mais attention, les québécois ont beau parler français, on est quand même un peu perdu quand on les écoute… Alors on vous a concocté une sélection d'expressions et de mots à connaître avant de se lancer !




Allo = Salut
Bienvenu = Y a pas d’quoi
Bonjour = Bonne journée
Dessins Zelda Zonk
Tantôt = Tout à l’heure
Présentement / Asteure = Maintenant
Aller aux vues = Aller au cinéma
Attache ta tuque ! = Tiens-toi prêt !
Abrille-toi = Couvre-toi
Tu m'niaises = Tu te moques de moi
Je suis tanné = J'en ai marre
Ma blonde = Ma copine
Mon cheum = Mon copain 
Accordez-vous = Arrêtez de vous disputer
Des chicanes = Des engueulades
Déjeuner, dîner, souper =  Petit-déjeuner, déjeuner, dîner
Une gang = Une bande de copains
Dessins Zelda Zonk
Un sacre = Un juron
La sloche / slotch = La neige fondue
C't'écoeurant = C'est délicieux
Il est épais = Il est idiot
Frette = Froid (très utile !)
Kioute = Mignon
C'est platte = C'est ennuyeux
Le dépanneur = Épicerie ouverte tard le soir
Magasiner = faire du shopping
Allez gazer = Faire le plein d'essence
Parquer son char = garer sa voiture
Donne-moi une chance = Laisse-moi tranquille 
Avoir du fun / C'est l'fun = S'amuser / C’est chouette
Passer la nuit sur la corde à linge = Passer une nuit blanche
Stie ! / Tabarnak ! / Côliss ! / Ciboer ! (versions soft : Côline, Tabernouche, Taberouette… ; versions hard : ostie d’câlisse, ostie d’câlisse de tabarnak, ostie d’ciboère de criss, ostie d’tabarnak, câlisse d’épa...) = Putain !
Avoir de l’eau dans la cave = Avoir un pantalon trop court 
Avoir des bidoux = Avoir de l'argent
Des ustensiles = Des couverts
Planter / cogner des clous = S'endormir
Fou comme un balai = Très excité parce qu’on est très content d’apprendre quelque chose
Y’a de quoi avoir le piton collé = Il y a de quoi avoir un fou rire
Ti boss de bécosse = Se dit d'une personne qui se prend pour le chef

Prix de la critique des Lycées 2017

Le troisième Prix de la Critique 2017 a été attribué à Ariane Merland, élève de Seconde du Lycée Richelieu pour un texte inspiré de Quelqu'un qu'on aime de Séverine Vidal (Sarbacane, 2015).


C’était la fin. Je le savais. Je le sentais. Je venais de tomber à terre. J’avais toujours ce papier entre les mains. La dernière feuille. La touche finale, celle qui donne une raison à tout ce qui précède. Il fallait la lâcher maintenant. Qu’elle aille rejoindre les autres dans le désert. Je trouvais la force de lever mon bras, sentant le vent chaud qui coure sur le sable, et lâchai prise. Je me laissai enfin tomber, fermant les yeux pour la dernière fois avec cette vision, la feuille qui s’en allait, loin, au gré des tourbillons du désert. Au revoir Old Gary.
Susan s’était bien dit que c’était bizarre, ces pages manquantes dans le carnet. Gary l’avait laissé. Gary était parti, abandonnant sa mémoire, la laissant derrière lui, elle n’était maintenant plus que des mots sur du papier. Susan avait attendu trois jours pour ouvrir le carnet, en quête d’un indice qui pourrait bien les mener au disparu. En feuilletant les pages, en entrant dans la mémoire désordonnée du vieil homme, elle avait remarqué que les notes s’arrêtaient brusquement, après une pensée qu’il avait écrite : « Je vais mourir. Finalement, ça ne fait pas si peur. Je verrai enfin ce qu’il y a de l’autre côté. » Toutes les pages d’après avaient été arrachées. Elle s’était bien demandé la raison de leur disparition. Des souvenirs douloureux ? Pas assez détaillés ? Inutiles ? Ce n’est que lorsque les policiers les avaient convoqués, elle, Matt, Antonia et Luke, pour leur annoncer que Gary avait été

Prix de la critique des Lycées 2017

Le deuxième Prix de la Critique 2017 a été attribué à Tom Bouchardon, élève de Seconde du Lycée Passy-Buzenval pour un texte inspiré de Little sister de Benoît Séverac (Syros, 2016).



Passion éphèmere

Christophe Colomb n’était qu’un précurseur. Une découverte inédite, celle d’une terre nouvelle et inhabitée, à laquelle Amérigo donna son nom. Toulouse fut le théâtre de la débâcle émotionnelle de Lena. Elle aussi a fait une découverte inédite, celle de la sordide célébrité. Elle ne demandait rien, elle a trop reçu. Et puis, pour retranscrire cette triste catharsis moderne, le chef d’orchestre de cette situation pittoresque, a été choisi par son récit. Comme si la puissance et la fatalité des événements avaient eux-mêmes choisi leur chef, leur auteur. Les mots s’enchaînent, épousent l’histoire, la décrivent comme digne des plus grandes tragédies grecques. Une tragédie en cinq actes, haletante, fatale et surtout inédite. Comme Colomb, Lena s’est aventurée dans un monde, dans une vie, qu’elle ne connaissait pas. Quand Colomb a dévié de la route des Indes pour rejoindre l’Amérique, Lena a dévié de la voie de la raison pour rejoindre le continent de la confiance, de l’amour. Mais, a contrario du navigateur italien, elle s’est pris les pieds dans cette confiance aveugle. Alors, on aurait pu s’attendre à un passage digne des plus grands thrillers psychologiques, une phase d’hésitation, de

Prix de la critique des Lycées 2017

Le premier Prix de la Critique 2017 a été attribué à Corinne Léon, élève de Seconde du Lycée Gustave Eiffel pour un texte inspiré de Quelqu'un qu'on aime de Séverine Vidal (Sarbacane, 2015).


Mon cher Luke,

Un an de plus. Une nouvelle année qui s’offre à toi. J’aurais tellement de choses à te dire, pour ce nouveau chapitre que tu commences. Je ne sais même pas par où commencer. Sûrement vaut-il mieux le faire par le début.

La première fois, j’ai juste relevé mais je n’ai pas retenu. Il avait simplement mélangé quelques lettres, après tout.
En y repensant, peut-être était-ce un prélude, une sorte d’indice de ce qui allait se passer. Un indice bien ironique.
A l’époque, je ne connaissais encore rien. Je pensais naïvement que tout allait bien se passer. J’étais quelque peu perdue, oui ; mais je pensais que cela ne serait que passager. Je pensais que j’aurais ce poste, que je vivrais cette vie tant rêvée – beaucoup trop rêvée. Idéalisée. Que Lane viendrait me voir de temps en temps, promenant sur moi son regard scrutateur – son regard de grande sœur bienveillante. Que, fidèle à son rôle, elle aurait tout observé, pour à la fin se tourner vers moi et me dévisager.
Peut-être qu’elle savait déjà, en fait. Peut-être qu’elle savait que ce travail n’était pas pour moi. Peut-être qu’elle savait que je n’aurais pas été heureuse. Peut-être qu’elle savait qu’il manquait quelque

Copier / Coller #15




Rebel Heart
Madonna
Interscope Records, 2014
Cote : 2 MAD








Confection
Sébastien Tellier
La Baleine, 2013
Cote : 099 TEL

mardi 20 juin 2017

Editoo #15


Tu viens d’annoncer à tes parents que tu aimerais bien partir finir tes études au Canada… Après un grand blanc de circonstance, ils digèrent plutôt bien la nouvelle, te font les mises en garde habituelles : 
- Va falloir t’équiper mon grand, c’est pas avec ta doudoune d’ici que tu vas affronter -30°C. (sous-entendu, ça va nous coûter très cher…)
- Tu vas bien manger au moins ? Il paraît que pour le fromage là-bas, c’est compliqué. La fille de Marie-Laure s’est retrouvée avec son camembert bloqué à la douane. Elle a déprimé jusqu’à Noël sans laitage ! 
- Un plat national qui s’appelle comme le président russe, c’est suspect quand même...
- Tu vas nous revenir avec un accent pourri. Ils sont obligés de sous-titrer les films pour qu’on les comprenne quand même. Francophonie, mon œil !
Tu as tenu bon, et tu t’envoles après quelques étreintes parentales angoissées. Dès que tu poses le pied sur le territoire canadien, tu sais que tu as bien fait. L’accueil est top, les québécois respectueux...


Au fil des jours, la poutine est démystifiée, tu manges de la mimolette, et surtout tu découvres les grands espaces, une nature encore préservée, des paysages à couper le souffle même si le froid est parfois difficile à gérer. 
Le premier échange Skype avec tes parents remet les pendules à l’heure : 
- Tu as bonne mine mon grand…
L’été indien, du technicolor flamboyant, ça vous tente ? 

L'équipe de ZOOM